Avant comme après le sommet, solidarité avec les prisonniers – Attaque contre STRABAG

Chaos gut - G20 und STRABAG Scheisse
Alles zum G20-Gipfel 2017 auf Indymedia linksunten

Nous vous remercions des insultes qui nous parviennent de toutes parts : elles nous renforcent dans l’idée que nous avons agi de manière appropriée à Hambourg. Oui, nous sommes des partisans du chaos et nous voulons non seulement foutre le feu à vos nuits mais aussi à votre vie quotidienne. Vos rots de satisfaction à la table du petit-déjeuner en apprenant chaque matin toute info de la barbarie capitaliste nous dégoûtent.

Merci de vous distancer de nous, une nouvelle fois certains traîtres sont mis au grand jour, comme par exemple Andreas Beuth [1].

Nos ennemis répètent inlassablement les mêmes rituels d’auto-purification, comme lors du 1er mai 1987 à Kreuzberg, comme lors des soulèvements dans les banlieues en 2005, comme à Londres en 2011. Nous avons au contraire découvert d’autres affinités, y compris avec des personnes qui ont suivi les appels à aller à Hambourg. Certains d’entre eux ne sont pas rentrés chez eux et attendent désormais leur procès-spectacle par la justice de Hambourg. Il est important que ces prisonniers sachent que nous ne nous distancions de rien.

C’est pour cette raison que dans la nuit du mercredi 26 juillet 2017 dans le quartier Lichtenberg à Berlin, un camion de l’entreprise STRABAG a été incendié : cette société soutient CG-Gruppe en matière d’aménagement des villes en quartiers pour élites et futurs quartiers de misère, et pas uniquement à Friedrichshain.

Pour nous, il s’agit d’un petit signe de solidarité que nous envoyons à tous les personnes en lutte qui ont été ou sont toujours incarcérées et/ou poursuivies au cours des manifs anti-G20. Nous pouvons attaquer à l’endroit et au moment où nous le voulons, en tous temps et en tous lieux.

Des anarchistes.

 


 

NdT :

 

[1] Avocat du centre social de la « Rote Flora » qui, quelques heures à peine après le contre-sommet du G20 à Hambourg, a condamné les violences des révoltés dans les pages du journal « Hamburger Abendblatt ».