Iran: nouvelles vagues d’arrestations de camarades féministes
Iran déclaration de WLUML sur l’arrestation Maryam Ghanbari
Les arrestations de camarades féministes iraniennes se multiplient a l’approche des journées de la femme du 8 mars et de Norouz aux environ du 16-21 février date qui équivaut dans le calendrier iranien a notre jour de l’an et ou on sait que de nouvelles démos et protestations éclateront en Iran.
L’association Wlum (Femmes Sous Lois Musulmanes), 12 février 2010 nous informe que :
http://www.wluml.org/
Dans la matinée du lundi 8 Février, 3 heures, heure locale, Maryam Ghanbari, a 27 ans, avocate et ancienne membre active de Meydaan Field (groupe Femmes iranien)
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/02/18/nouvelle-loi-misogyne-et-dis...
a été arrêtée à son domicile de Téhéran par cinq agents de sécurité iraniens, selon son avocate Mina Jafari. L’emplacement dans lequel Mme Ghanbari a été emmenée et où elle est actuellement détenue est inconnu, ainsi que toute inculpation formelle, à lauquelle elle pourrait être confrontée.
Mme Ghanbari a été très active dans le Mouvement national des femmes de lutte contre le projet d’une loi nouvelle sur la famille qui comprend les lois sur le divorce, les contrats de mariage temporaire pour les hommes, la garde des enfants, et qui permettrait à un homme de prendre dans certaines circonstances une deuxième épouse sans l’autorisation de la première. Elle fait également partie du Réseau avocats bénévoles, qui est un service juridique bénévole pour les femmes vulnérables.
Femmes sous lois musulmanes (WLUML)
– International Solidarity Network est gravement préoccupé d’entendre parler de la détention arbitraire d’un autre membre du mouvement des femmes en Iran, et exige la libération immédiate de Mme Ghanbari, et les garanties qu’elle recevra un procès équitable sans être soumise à toute forme de torture ou de traitements dégradants.
WLUML réitère sa condamnation de la récente vague d’arrestations de militants des droits des femmes. En solidarité avec les femmes iraniennes, WLUML exige la fin de la violence dirigée par l’État et la répression, ainsi que la libération immédiate de tous les détenus politiques en Iran. Comme le souligne l’appel à la solidarité de janvier 2010 pour la liberté et l’égalité des genres en Iran : « La discrimination entre les sexes se recoupe avec d’autres formes de subordination – qu’elles soient fondées sur la classe, l’ethnicité, l’orientation politique, la religion, ect.. . Ainsi, la résistance pacifique des femmes et des hommes dans la défense de l’égalité entre les sexes dans tous les aspects, sociaux, juridiques, politiques, culturels, économiques, etc – a profondément influencé le mouvement iranien pour la démocratie. Les femmes iraniennes ont longtemps réclamé la liberté et l’égalité entre les sexes, elles ont eu recours à des stratégies à la fois individuelle et collectives, ont lancé diverses campagnes, et affronté les outrages, menaces, arrestations et emprisonnement dans ce processus. Beaucoup de ces femmes sont actuellement en prison. «
L’État iranien, en tant que membre de la communauté internationale et des Nations Unies, est tenu de respecter ses engagements internationaux et devrait respecter le droit international pour assurer que tous les manifestants arrêtés subissent un procès équitable et transparent.
Sur les arrestation de camarades iranien-nes des derniers jours vous pouvez consulter le site en anglais